L'esprit de résistance selon Ingrid Garnier, lauréate du concours national de la Résistance et de la Déportation
Par Créteil Clemi, vendredi 5 octobre 2007 { Thème * Engagement } | commenter
Deux filles, une même détermination
Ce qu'ils ont vécu ne peut que rester vivant dans nos cœurs. Quinze ans, lorsque l'on passe devant une plaque commémorative, elle n'évoque rien jusqu'au jour où l'on prend conscience qu'elle a une histoire.
Sur une maison, à Varennes-Vauzelles, j'ai découvert la plaque de Lucienne Michaud. Je n'ai pas eu la chance de la rencontrer mais sa famille, en particulier Madame Lacroix, m'a beaucoup aidée. Grâce à eux, je connais son histoire et l'histoire de beaucoup de Résistants dont j'ai appris le nom grâce au concours de 1999.
Nous avons envers eux le devoir de mémoire. Ils se sont battus pour nous, pour notre liberté, nous ont appris les valeurs qu'à notre tour nous devons transmettre. Mais que faire face à la réalité, le Kosovo, la Tchétchénie, l'Algérie...
Notre démocratie est fragile, mais la mémoire peut, peut-être permettre, non d'installer la paix dans le monde, mais de faire diminuer l'inhumanité.
Ingrid Garnier
Mademoiselle Ingrid Garnier, quinze ans, en classe de seconde au lycée Alain Colas, à Nevers, a participé au concours de la Résistance et de la Déportation de 1999 et y a gagné un prix.